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Hoy Brasil : 

Je pars alors après avoir rencontré un Allemand roux vers Sao Paulo. Nous passons une journée et échappons rapidement à la foule, au sentiment d'insécurité pour trouver un petit coin de paradis « Ubatuba », village sur la plage ou l'accueil est plus que parfait !

Je redécouvre alors le bonheur du chaud, des plages après 3 mois passés dans des pays frio frio !

L'accueil brésilien est super, malgré l'incompréhension du portugais qui, quoiqu'on en dise, reste très éloigné de l'espagnol. Après 2 jours, nous partons vers Paraty, vielle ville coloniale à 300km au Sud de Rio de Janeiro. Un hostel sur la plage, une journée plage et vase, la découverte des plages brésiliennes muy caliente, et une soirée Caipirinhas les pieds dans le Sable. Je retrouve Anais la couz, étant sur place pour les pré JMJ.

Je me dirige le lendemain, seul, vers Rio, afin de rejoindre Greg venue passé 2 semaines au Brésil.

De belles retrouvailles, Soirée Caipirinhas sur Copacabana, puis visite du Pain de sucre (vue de Rio), d'Ipanema, du Corcovado (Christ rédempteur), et quelques balades dans les rues, couronnées de soirées Samba dans les quartiers festifs de Rio (Lapa), et de soirée Favella, (boite de nuit avec vue plongeante sur Rio situé dans une favella).

Après ces 3 jours passés à Rio, nous partons à Ilha Grande, une île au large, plongée, balade dans la jungle, et repos en hamac sous 2 jours de pluie tropicale.

Après un retour à Rio, nous décidâmes de louer une COCHE ! 

Les clés de notre Fiat en poche, et nous voilà partis vers le Nord, sans but précis, à part ceui de découvrir les vies locales brésiliennes et de profiter à fond de notre dernière semaine ensemble. 

Première arrêt à Ituana, village de Surfeur, ou nous rencontrons Carlos, Manuel, et Aragone. Soirée dans un bui bui avant de se faire accompagner dans une auberge très accueillante et vraiment cheap ! 

Nous retrouvons le lendemain notre ami Carlos, après une visite de la ville et des bords de mer. 

Une aprèm Surf, puis soirée FUTCHEBOL, avec de jeunes locaus, GREG est aux anges ! 

Enfin, nous retrouvons Carlos dans son bar, pour une soirée concert. 

Nous sommes ensuite partis à l'aventure dans de petits chemins, la Fiat en mode Rallye, et des panoramas incroyables. 

Direction Vitoria, nous nous arretons dans plusieurs village sur la côte, soirée plage guitare, et moultes moultes discussions.

Après un reveil policier calachnicofe à 2h30 du matin endormis dans la voiture, nous prenons la route du retour vers Rio pour laisser grégoire s'en aller. 

 

La suite du programme est de partir seul vers la bolivie pour le dernier mois de voyage, une dernière occasion de m'en mettre plein les yeux et de découvrir une des autres facettes de l'Amérique du Sud.  

Chez les Indiens d'Amerique :

Me voila a nouveau seul, il me faut prendre la route vers la Bolivie. Je decide de prendre un vol jusqu'à Campo grande à l'ouest de Rio, dans la region sud amazonienne, une solution rapide et moins chere. 

De Campo grande, je prends un bus vers la frontière, après 6h me voila coté Bolivien, je fais alors la rencontre en stop de Adolfo, un bolivien travaillant au Brésil. Il m'enmenera à 300km pour m'inviter dans son réstaurant. L'arrivée en Bolivie commence très bien. 

J'enchaine donc avec un Bus de 12h, pour rejoindre Santa Cruz de la sierra, capitale économique. 2 jours de balade dans la ville a discuter local, découvrir les habitudes culinaires (pas fameux) puis direction la Paz, 17h de bus pour 800km. Une ambiance Roots de chez roots, rarement vu autant de backpackers, autant de dreadlocks. Un petit air de katemandu. Je me promene dans les rues, un grand relief, et une altitude de 4000m qui me fait rapidement gonfler la tête. 

La suite et de découvrir la bolivie d'altitude, les marchés, de contempler cette vue panoramique sur ces maisons orangés et cette chaine de montagne eneigés "real cordiellra", puis après m'être habitué à l'altitude de partir pour 4 jours de treking/climbing sur un glacier à plus de 6000m d'altitude.

Changement de programme, après 3 jours passé à La Paz, je pars pour Isla del sol et copacabana. 

A 3h à l'ouest de la Paz sur le lac titicaca, ce lac de 8000km², 190km sur 60km, séparant Pérou et Bolivie. 

Une nuit passé à Copa, village bordant le lac, puis 2h de bateau pour rejoindre Isla del Sol, connu pour sa culture et ses rythes Incas. 

J'arrive alors au petit matin sur l'ile, je rencontre 2 français, puis nous partons ensemble pour une rando à la recherche des ruines incas. Nous trouvons seulement quelques tas de pierres empilés et une "table" des sacrifices, mais nous avons vu des décors caraibiens, corses, et croates. Puis le soir, nous nous arretons pour camper (grâce à leur matos) sur une presque île sauvage face au couché du soleil, petite baignade et soirée mémorable. Le lendemain,après avoir rencontré un espagnol toulousain, nous partons ensemble pour 3h de marche, sur la crête de l'île qui traverse l'île du Nord au Sud. Nous reprenons un bateau le soir pour copacabana, puis un bus pour la Paz. 

Je retrouve alors Raj, un indien anglais rencontré à la Paz, pour partir le lendemain pour 4 jours de trek/Climb, sur hauayana Potosi à 6088m.

 

Into thin air :

Nous partons avec Raj, à 9h du matin avec notre guide vers la chaîne de montagne la real cordillera. Sac de 13kg sur le dos c'est à 4150m d'altitude que nous commençons la marche. Après 2h , nous voila au base camp de "pico Austria", au bord d'un lac face à la cabessa de la cordillera. Nous montons notre tente, dejeunons, puis partons pour un trek sur pico austria à 5450m.. Le guide a un bon rythme, et nous attend pas toujours : " Luis, esparanos" ! Après 1h de climbing, le moral lache, je finis par insulter notre guide d'irresponsable et d'inqualifié, Raj est là pour calmer l'atmosphère. Je suis à bout de soufle, je crache mon coeur, c'est à peine si je peux garder les yeux ouverts. Nous arriverons au sommet 1h après, au mental, à 5450m, nous appercevons un condor, cet oiseau si rare qui rime avec cordillère. Me vient l'envie de gerber face à cette cordillère, au lac titicaca, et à se panorama de fou. Nous redescendons alors rapidement, du moins le plus rapidement possible sur graviers, les chevilles et les genoux sérréent. Impossible d'ouvrir les yeux, je suivai Raj, la tête en feu, mon cerveau cognant de plus en plus fort contre ma boite craniènne, ne pouvant même plus mastiquer ma coca. Arrivant en bac, c'est un soulagement, mon corps se vide... Je me sens à présent comme après une enorme cuite, une crise de fois, impossible d'avaler quoique ce soit plus aucun equilibre, et je me trouve ici au bord d'un lac, au base camp à 4350m, sans aucun pouvoir de changer les choses. 

Je me couche alors vers 7h à la nuit tombé sans diner, hormis un doliprane. Une longue nuit froide de 11h et me reveil au top le lendemain. Raj quand à lui, n'a pas dormis de la nuit par le froid glacial des vents boliviens. Nous décidons en vue d'une journée de 7h de marche, de raccourcir le trajet en prenant une route de 4h. Notre guide étant obligé d'alerter son bosse, il nous laisse pour partir ragravir le pico austria à 5450m afin de trouver un signal téléphonique, Malade ? 

 

Nous passons donc une journée entre voiture et marche, passant devant d'inombrables lac aux couleurs azur, devant les montagnes pour enfin arriver au refuge, base camp, à 4700m. 

Nous passons une longue nuit avant de partir pour le high camp, campo alto à 5150m. 2h de marche, de climbing, puis une après midi à magner piolets et crampons sur un glacier avec notre guide. Je chausse alors pour la première fois mes crampons, mes boots, piolet en main harnais sérré à la combi. Les premiers éfforts à 5200m d'altitude fûent hardus. Obligé de rentrer par mal d'altitude à 4h. 

Je décide de me coucher tôt pour mettre toutes les chances de mon coté afin d'atteindre ce sommet de 6088m pour le lever du soleil. 

Je décide de me focaliser sur la nuit d'ascension qui ne sera pas de tout repos. 

Dans un gîte à 5200m, 50 personnes pour 30 lits, une ambiance extreme et stressante, tout le monde se demandant s'il va arriver à gravir cette montagne jusqu'au sommet. cepandant tous venus pour la même chose : tenter de décrocher les 6088m du sommet d(hauyana Potosi.

Nous nous reveillons tous à 1h du matin, préparatifs, puis nous voila partis, Raj, le guide et moi, lampe frontale et piolet à la main. 

Je ne me sens alors pas serrain, comme tous dailleurs, mal au ventre, stress, la tête comme un gros chat, et il me faut gravir 1000m de plus, sans avoir dormis ni mangé, quelle chose stupide. Je ne cesse de me repeter pourquoi ! et rêve de retrouver mon lit. 

Nous partons tout les 3 attachés par une corde à notre guide, marchant dans les neiges éternelles de nuit, les jambes lourdes, et une faible réspiration. Après 5h30 de marche sur pentes à 50degrés, plusieurs mur de glace à escalader et une crête à gravir plus que dangereuse, nous voilà au sommet par je ne sais quel miracle, à bout de force, un travail psychologique fatiguant, l'ego ne pouvant consoler quoique ce soit, mais pour un lever du soleil grandiose et un panorama magnifique, et la fièrté personnelle d'avoir réussi ! 

Le retour n'a pas été des plus faciles : "En montagne, c'est lorsque qu'on est arrivé au pied, que l'on peut celébrer la victoire" ! 

4h de marche en descente sans aucune force, mais étant obligé de rester focus sur chaque obstacles, une chaleur à crever, "un désert de neige". Puis nous repartons vers base camp à 4700m, 2h de plus de marche, avant de retrouver la voiture tant éspéré pour nous ramener à La Paz, la civilisation. Une énorme douche, et un bon diner victorieux. 

Je pars alors pour Uyuni, pour une escursion dans le désert de sel. 

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